Modifié le 21 août 2023
Confiance, Numérique & Avenir… D’après Thomas Vial, Business France
Pour favoriser la modernisation d’une nouvelle économie numérique, il revient de renforcer toujours davantage les conditions et les facteurs de la confiance numérique. Dans les années 2000, les activités e-commerçantes avaient du mal à émerger, car déposer ses coordonnées bancaires sur internet posait un problème.Le e-commerce s’est développé, à la faveur de moyens Fintech, de plus en plus cyber-sécurisés. Des profils des […]
Pour favoriser la modernisation d’une nouvelle économie numérique, il revient de renforcer toujours davantage les conditions et les facteurs de la confiance numérique.
Dans les années 2000, les activités e-commerçantes avaient du mal à émerger, car déposer ses coordonnées bancaires sur internet posait un problème.
Le e-commerce s’est développé, à la faveur de moyens Fintech, de plus en plus cyber-sécurisés.
Des profils des consommateurs se sont progressivement constitués, pour devenir une base de données très importante, parfois omniprésente, sur une vingtaine d’années.
Les fondations étaient simples et consenties : créer un compte identitaire sur autant d’espaces internet disponibles, en acceptant, par la même, de soumettre les données de son « identité choisie » à un fournisseur de services.
Le web 2.0 a adopté ce schéma de construction pour voir proliférer les réseaux sociaux, d’abord au grand plaisir des internautes.
Les plus grandes plateformes globales BtoC ou CtoC sont nées à la faveur de l’internet sans frontière ; elles ne sont pas européennes.
Confiance

Ce modèle s’est revu relever deux défis : celui de la désinformation ostentatoire et celui de la cybersécurité.
D’un objet de liberté, émerveillé, les communications électroniques sont devenues un motif de méfiance.
Bien naturellement, et c’est inhérent à la nature humaine, des préjudices commerciaux se sont invités. Si le e-consommateur s’est déterminé au fil du temps, le citoyen numérique n’a pas vraiment bien émergé…
La peur de tout entrepreneur ce n’est pas de prendre des risques, c’est d’être délibérément et impunément trompé.
Travailler à et vers l’international repose sur la notion de confiance, entre acteurs contraints eux-mêmes dans un écosystème de confiance. Celles et ceux qui sont passé.e.s en Chine appareilleront cela le guanxi.
Ce réseau d’interactions est fondé empiriquement-historiquement sur la confiance établie en présentiel, en reconnaissant l’identité de chacun.
Que se passe-t-il quand tout se passe en distanciel, dans l’environnement Startup où tout est jeune, nouveau, et se résout très vite ; d’autant plus perturbant quand les acteurs sont sensés co-construire de l’innovation, en étant séparés de plusieurs milliers de km.
Le concept d’identité numérique est donc à renouveler. L’accès à l’identité doit être égal et s’avérer vérifié. L’identité numérique s’impose. C’est en quelque sorte une #Renaissance de la bonne ou mauvaise réputation.
Dans les cas, c’est se donner la possibilité d’acquérir une réputation. Consommateur-citoyen ; ou mieux vaut un citoyen-consommateur ?
Ce cadre, ancré dans une réalité immuable, concerne l’e-réputation des personnes, et peut-être bien celle des (fabriquant d’) objets : le web.3 pointe son nez.
C’est avec plaisir que plusieurs fondamentaux arrivent vite en France, élevée sur la stabilité de ses trois piliers Liberté, Egalité, Fraternité : l’Etat s’empare du sujet en proposant horizon 2023 une identité numérique, protégée et par la même certifiée ; la maîtrise éthique de l’intelligence artificielle ; des atouts reconnus pour propulser « le tout » dans une capacité quantique.
Quoi de plus pour redonner à Marianne, le sourire. Et de la faire rire de tous ses pixels ?
En d’autres termes, se donner les moyens de savoir quelle est réellement la personne qui rayonne derrière le message que je reçois, comment rayonner par ma réponse à son égard. Et de coconstruire !
Numérique
Cela ne va pas sans une avance redoutable et redoutée, de la protection de cybersécurité, sans quoi l’anonymat reviendrait la solution la moins risquée, comparée à la fierté commerciale de chaque individu assumé par sa diversité.
Sans se tromper, nous pouvons affirmer que commercer, et surtout innover, a une base commune : la confiance depuis la nuit des temps et pour l’éternité.
Au moment, où les technologies de l’information sont en passent de démultiplier et modifier, les interrelations entre les décideurs, il devient utile de savoir comment limiter les risques.
-> Revenir en arrière, en renonçant au rêve d’un internet libre serait dommageable ; et très peu enthousiasmant pour la jeune génération.
L’internet est un nouvel espace, et qui pourrait prétendre à ce qu’il ne se soit pas définitivement libre.
A partir du moment où est reconnu que chacun existe, de façon égale, dans un espace numérique, rêver sans crainte (re)devient possible.
Pour celles et ceux qui sont motivées à rejoindre un espace numérique reconnaissant à César ce qui est à César, et à … Là encore, un tel espace numérique nourrit de notre douce France.
Au cœur de l’Europe, des atouts pour inspirer : une histoire tourmentée dans les mémoires qui nous éloignent du pire; une Commission Nationale d’informatique et Liberté (CNIL) qui veille au grain, l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) qui protège la propriété individuelle de l’intellect, l’Agence National de la Sécurité des Systèmes informatiques (ANSSI), 20000 Startup pulsée par une tension de souveraineté industrielle et numérique ; un écosystème de la cyber tellement gonflé à bloc qu’il recrute sans complexe, rassemblé autour d’un lieu consacré : le Campus Cyber, réchauffé par le soleil du quartier de la Défense.
Avenir…
Pour les plus âgés, exporter, cela revenait à proposer des produits et des services.
Dans un monde de plus en plus connecté, la « supply chain» se confronte à « une chaine d’usages » avec des scénario prospectifs.
Le traitement accéléré de la donnée peut nous amener à des choix de développement. La pondération de la prise en compte nécessaire des contraintes décarbonées et écologiques.
En cela l’export devient de proposer progressivement des produits et des services, associés à des modèles d’’intelligence artificielle de production (maitrisé par le fournisseur) et donc d’usages (à maitriser par le décideur).

Bienvenue dans un monde de plus en plus interconnecté, où choisir un fournisseur et un usage aura davantage de sens.
Les concepts de Trusty, cybersecurity, et cybersafety seront sans doute de plus en plus employés. Le rôle de l’intégrateur, adossé à un grand groupe ou une collectivité locale, pourrait prendre un autre sens.
Pourquoi se priver d’être optimiste, quand on a l’opportunité de l’être en Europe. #Renaissance.
Si d’aucuns voient ou entrevoient, d’ores et déjà, les implications techniques que cela suppose et engendre, les plus optimistes y saisiront la chance de développer de nouvelles technologies pour sauvegarder des business model, la liberté d’en créer d’autres, sans doute plus confiants, et surtout d’envoyer un signal clair-identifié pour relever les défis d’innovation que des décideurs internationaux hésitent encore à confier.
Au passage, le risque de l’impunité de tromper délibérément disparaît.
Et qui mieux que l’Etat peut garantir un niveau nécessaire d’investissements technologique pour protéger, un système d’identité numérique. Soyons clairs, il s’agit de s’assurer de la meilleure D-éfense !
Une fois protégé.e.s, laissons le plaisir de commercer aux commerçants, aux entreteneur.E.s d’innover, aux startups de prospérer avec de nouveaux business model fondé sur cette nouvelle identité, gage de confiance.
Et aux acteurs de l’export, d’exporter ! #TrustExport
France, au cœur de #EuropeDigitale. Avec des plateformes-championnes Européennes.
-> Vous avez envie, vous pariez, vous exportez ?
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